C’est dans le coeur du quartier historique du haut Marais que le Réservoir Paris a élu domicile, au 52 rue du Vertbois , dans la continuité d’un concept global autour de la diffusion et de la vente d’art.
Ce tout nouvel espace d’exposition accueillera sur deux niveaux la présentation d’art contemporain et d’art urbain par des artistes régionaux et internationaux, et sera ouvert à tous.
«L’art est l’affaire de tous» :Fort d’ambition, le réservoir Paris souhaite faire vivre et diffuser l’art, et se faire rencontrer artistes et amateurs.
Divers évènements accompagneront la vie de la galerie: Performances, conférences à la croisée de l’art et du savoir pour un public curieux, électrique, ouvert.
Une frénésie artistique qui ouvrira ses portes parisiennes fin mai 2021.
Le Reservoir Paris
52 RUE DU VERTBOIS
Bault
Bault est un artiste incontournable de la scène urbaine actuelle. D’origine aveyronnaise, il vit et travaille actuellement à Paris. C’est en 1997 qu’il se familiarise avec la pratique du graffiti avant de suivre une formation à l’École des Beaux-Arts d’Avignon puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Il a fait ses armes avec plusieurs groupes tels que TK, TSH ou encore FDP. Peu à peu il délaisse la pratique du graffiti pour se consacrer à la vidéo d’art, au graphisme et à l’illustration.
Passionné d’Art brut et des dessins d’enfants, son œuvre est empreinte d’un réalisme détourné. Son intérêt se porte également sur les pratiques artistiques brésiliennes et plus particulièrement sur la technique de la pixaçao : mélange de tags et de recherches typographiques. Chacun est libre de créer ses propres signes afin de revendiquer ses idéaux.
Artiste muraliste parmi les plus originaux de la scène parisienne, ses nombreuses réalisations et collaborations sont toujours colorées représentant des personnages tracés avec virtuosité puis soigneusement ancrés dans le creuset de l’Art brut. Surprenantes et reconnaissables, les œuvres de Bault naissent de son désir de dessiner, d’expérimenter, de se mettre en danger, de partager …
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Vhils
Alexandre Farto, connu sous le nom de VHILS, a grandi à Seixal, dans une banlieue de Lisbonne en pleine transformation. Il découvre le graffiti vers l’âge de 13 ans et l’utilise comme outil d’expression. C’est d’ailleurs par cette pratique que Vhils s’éveille à l’art et à tout son univers.
Après avoir commencé des études de graphisme et d’animation 2D/3D, il quitte Lisbonne et déménage à Londres en 2007 pour étudier les Beaux Arts à la célèbre Central Saint Martins College of Art and Design. En 2008, il obtient une reconnaissance internationale au Cans Festival de Londres, lorsque l’une de ses œuvres de sa série « Scratching the Surface » est exposée à côté de celle de Banksy, artiste renommé du street art. La photo des deux œuvres fera d’ailleurs la une du journal The Times.
Depuis, il expérimente toujours de nouvelles techniques qui lui permettent aujourd’hui d’être reconnu pour ses œuvres incroyablement poétiques, révolutionnaires et uniques.
Il travaille actuellement avec la galerie Lazarides à Londres, Vera Côrtes Agency à Lisbonne et la galerie Magda Danysz à Paris et Shanghai. Son premier Solo Show chez Lazarides était en 2009. Depuis, il voyage et expose dans le monde entier, de Shanghai à Philadelphie, en passant par Paris, s’inspirant des cultures pour créer.
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Madame
Comédienne et scénographe de formation, Madame s’est très vite redirigée vers les arts plastiques, la sculpture, la peinture, puis progressivement le collage. Non sans négliger ses premières amours Madame, avec divers matériaux d’époque (papier, bois, métal, tissus etc.) déconstruit l’iconographie ancienne, pour la faire parler (d’) aujourd’hui.
Articulant son travail de collage entre texte et image, elle construit en atelier de petits formats, sortes de « petites scènes » en volume, qu’elle transpose ensuite en grandes affiches pour les apposer dans la rue.
Les petits « castelets » crées dans l’intimité de l’atelier se muent alors en véritables scènes de théâtre à ciel ouvert dans l’espace public.
Un parcours de l’intime au public qui n’est pas sans rappeler l’essence même du théâtre mais aussi de la représentation plus globalement, la sienne comme celle de tous…
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Goddog
L’univers de Goddog se situe aux frontières de l’art urbain, de l’abstraction et de la figuration libre. Des fresques à grande échelle aux toiles exposées en galeries, lignes et formes dévoilent des mondes imaginaires géométriques où se dissimulent paysages, visages et symboles. La répétition de canevas emblématiques dans ses œuvres, les apparentes par leur récurrence à des totems contemporains. Sans volonté mystique affichée, le travail de Goddog est truffé d’évocations symboliques, ethniques et oniriques.
Bault, Vhils, Madame, Goddog